Le mariage annulé, le droit a-t-il failli ?

Tout le monde en parle, un couple a fait annulé son mariage car la femme n’était pas vierge. De nombreuses personnalités se sont élevées contre le jugement du tribunal qui a validé la demande du couple d’annuler.

Il y a plusieurs choses à voir dans cette décision :

Bien sûr, il est consternant de voir qu’un couple puisse se séparer pour la non-virginité de la femme. Pourquoi la femme n’aurait-elle pas le droit de vivre avant de se marier alors que l’homme le pourrait ? Heureusement, le critère de virginité ne concerne qu’une minorité de personne qui sont réellement attachés à leur croyance (il y en a dans toutes les religions).

Maintenant, revenons sur cette affaire. Pour l’homme, la virginité de sa femme était importante. Elle lui a menti, il s’en rend compte. Il décide donc d’annuler le mariage. La justice a jugé qu’il y avait une raison d’annulation : le mensonge de la femme. Juridiquement, le mariage est un contrat. Or l’un des deux signataires n’a pas toutes les informations. Donc il y est logique que le contrat soit rompu. Cette procédure a été utilisé par le passé pour des omissions sur le passé de l’un des deux époux : ex-bagnard, divorcé, enfants à charge, etc.. 

Donc, sur le fond, on peut s’insurger contre la raison de l’annulation mais sur la forme, il n’y a rien à redire. Doit-on alors continuer à polémiquer sur cette décision qui date du mois d’avril ?

Enfin, juste une question : mieux vaut-il une annulation ou un divorce en consentement mutuel ?