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Regard sur l'actu

Qui dit PMA, dit GPA. Est-ce le bon moment et la bonne méthode ?

12 Décembre 2012 , Rédigé par Pierre Tebaldini Publié dans #National

pouce.jpgLe gouvernement a une position ambiguë. Il n’a pas voulu inscrire la Procréation Médicalement Assistée (PMA) dans le texte sur le mariage homosexuel mais il laisse une totale liberté de vote aux députés PS pour amender le projet de loi et y ajouter la PMA. C’est étrange de voir le gouvernement dire aux parlementaires  « faites ce que vous voulez » alors qu’à chaque fois, Bruno Le Roux dicte les votes des parlementaires de gauche. Certains députés ont même été punis pour ne pas avoir suivi les consignes de vote.

 

 

Je comprends la volonté d’enfanter d’un couple lesbien. Mais à partir du moment où l’on permet la PMA au couple lesbien, il faut autoriser la Gestation Pour Autrui (mère porteuse) pour les couples gay au nom de l’égalité entre hommes et femmes. En effet, au nom de quoi les législateurs permettraient à un membre d’un couple lesbien d’être parent biologique (en plus d’être parent légal) et ne le permettraient pas à un membre d’un couple gay ?

 

Les Français sont-ils prêts ? De même, il serait aberrant de traiter une question aussi importante, traitant de la bioéthique, à la va-vite sans débat autre qu’un simple amendement. Ne confondons pas vitesse et précipitation. 

 

Le mariage de personnes du même sexe est une question et la PMA / GPA en est une autre.

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P
Merci de votre commentaire. J'imagine qu'il s'agit d'éléments de langage fournis par un tiers. Très bien, c'est le jeu. D'ailleurs, même si je n'approuve aucun de vos propos, je ne le censure pas<br /> et j'y répondrais prochainement
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P
Non au mariage gay et à la reconnaissance juridique de l' homoparentalité.<br /> <br /> I. Le langage<br /> <br /> <br /> La normalophobie.<br /> <br /> L'habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d'orientation sexuelle normale<br /> ou d'orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on<br /> puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le mariage gay et l’homoparentalité.<br /> <br /> <br /> Des mots précis.<br /> <br /> L'emploi d'un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions.<br /> On ne peut donner un même nom, en l'occurrence "couple" à l'union homosexuelle et à l'union hétérosexuelle. En effet l'union d'un homme et d'une femme est différente de l'union entre deux hommes ou<br /> entre deux femmes, à moins de considérer que l'homme est identique à la femme.<br /> L'homosexualité est une forme d' intolérance à l'altérité sexuelle alors que l'hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle.<br /> L'utilisation d'un même terme, "couple" pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale.<br /> A deux types d'unions différentes il faut donner des noms différents : "couple", comme on l'utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut<br /> préconiser le terme "paire" car cette union concerne deux personnes de sexe identique.<br /> Si le couple est composé de deux personnes c'est qu'il y a deux sexes différents. Le chiffre "2", en tant que tel, n'ouvre aucun droit. S' agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les<br /> deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq.<br /> <br /> Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique , en l'occurrence le mariage, pour<br /> des unions qui sont différentes.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> II. La loi et le mariage<br /> <br /> Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l'importance de l'altérité sexuelle et lui rend hommage, en mariant par exemple des couples qui ne peuvent pas, ou plus, enfanter. La société sait<br /> que seule l' union d’un homme et d’une femme permet potentiellement d' assurer son avenir. Les hétérosexuels n'ont jamais eu besoin de réclamer un droit au mariage , car une telle possibilité est<br /> évidente depuis la nuit des temps.<br /> <br /> Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire<br /> n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu'elle soit, ne confère aucun droit. Le<br /> mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Leur déviance de<br /> l'orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se marier.<br /> Si chaque individu peut librement se marier, est l' égal des autres devant le mariage, l'union homosexuelle, elle, n'est pas égale à l'union hétérosexuelle. Seules des choses identiques peuvent<br /> être traitées d'une façon égale.<br /> <br /> Malgré le chantage à l'homophobie le législateur n’a pas à étendre le mariage à une union différente de celle pour lequel il est prévu, cela d’autant plus qu’ avec le mariage, le plus souvent, un<br /> tiers est concerné : l’enfant . Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.<br /> S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité est inutile, l'enfant ayant un état<br /> civil et donc un régime juridique clair.<br /> <br /> <br /> III. L’enfant<br /> <br /> <br /> Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et une paire d ' homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple<br /> normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître parfois comme destinées à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors<br /> un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.<br /> Les maltraitances d' enfants, quant à elles, doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur<br /> manquent. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer<br /> ainsi en propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire elle devrait prioritairement permettre que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante,<br /> ou un autre membre célibataire de sa propre famille.<br /> <br /> Faire croire à un enfant qu'il a deux papas est un mensonge.<br /> Faire croire à un enfants qu'il a deux mamans est choquant. Une mère est unique, biologiquement et moralement. C'est cette unicité qui crée le lien enfant-mère à nul autre comparable.<br /> <br /> <br /> La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de<br /> la notion même de droit. L’homosexualité a toujours existé, elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur<br /> le mariage.<br /> <br /> <br /> IV Non au mariage pour les gays<br /> <br /> <br /> L'union hétérosexuelle peut donner la vie, pas l'union homosexuelle. La première respecte l'altérité sexuelle, la seconde l'ignore. Les principes d'égalité, de non-discrimination, ne s'opposent pas<br /> à ce que le législateur règle de façon différentes des situations différentes.<br /> <br /> Le mariage pour les gays est un non-sens.
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P
Quand cela arrange car je me souviens bien il y a quelques semaines du patron des députés PS qui sanctionnait ceux qui avaient voté contre le traité budgétaire européen.
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B
et oui mon cher monsieur les temps ont changé ce n'est plus SARKOZY au pouvoir, maintenat les députés ont la parole, effectivement ca fait des couacs mais c'est la démocratie
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