Et les enfants dans tout cela ?

Le mélange des cultures, des nationalités est une bonne chose. Lorsqu’un enfant naît de l’union de deux personnes d’horizons différents, c’est une chance pour l’enfant qui pourra grandir, se développer au contact de visions, d’histoires distinctes. Et puis, si les langues sont différentes, l’enfant deviendra vite bilingue, ce qui s’avère tout de même intéressant dans le monde d’aujourd’hui.

Mais, car il y a un « mais », il y a aussi les cas où le couple se sépare et où les choses se passent mal. Les divorces sont souvent des passes d’armes entre ex-conjoints. Les enfants sont souvent les victimes et/ou les armes de ces batailles. Lorsque les parents restent proches physiquement cela peut encore aller mais quand les parents vivent à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, dans des pays différents, il y a quelques complications.

La pauvre petite Elise est l’exemple, malgré elle, de ces situations parfois ubuesques. Le couple se déchire autour de la garde de l’enfant et la justice a donc fait son choix. Mais qui a la garde ? Le père selon la justice française et la mère selon la justice russe. Résultat, les deux sont recherchés pour enlèvement par la justice dans l’autre pays. C’est une simple folie. Et l’enfant dans tout cela ? La question n’est pas de distribuer les bons et les mauvais points mais bien de se rappeler qu’un enfant n’est pas un bibelot que l’on peut ballotter d’un point à un autre.

A l’heure où les parlementaires vont débattre du statut du beau-parent, il serait aussi important de se pencher sur le cas des enfants qui sont l’objet de combats acharnés et qui en souffrent. Il est important que les parents s’installent à la même table et discutent ensemble des conditions viables et pérennes de garde pour l’enfant. Mais peut-on croire que lorsqu'il y a tant de passion, la raison peut être entendue