Quand tombe la neige
Le réveil sonne, il est l’heure de se lever. Derrière les fenêtres, un manteau blanc recouvre le toit des maisons. Le premier reflex est celui de l’enfant : que c’est beau. Les souvenirs remontent à la surface. Ah, le bonhomme de neige et les bataille de boules de neige, se confondent avec les souvenirs des dernières et lointaines vacances au ski. Et puis, l’émerveillement fait bien souvent place à l’agacement.
Les voies de communication vont être enneigées, les voitures vont se suivre à une vitesse très réduite tel un petit train qui passe en gare. C’est étrange comme quelques flocons de neige peuvent paralyser un pays. En plus, les conducteurs du RER A continuent la grève jusqu’à lundi (et plus si manque d’affinité). Les salariés ne sont pas embêtés, ils sont excédés. Au lieu de poser des congés pour profiter de leur famille, ils en posent pour éviter les embouteillages. Et parfois, ces jours de repos sont sans solde.
Mais les conducteurs ne sont pas sensibles aux problèmes des usagers.
Le manteau blanc a d’autres inconvénients. Les saleuses s’occupent avec un succès relatif des routes, mais personnes ne s’occupent des trottoirs. Résultat, les
mamans et leur poussette, les personnes à mobilité réduite et même les personnes sans aucun problème découvrent les joies des glissades ou des blocages. Combien de bras cassés, de clavicules
déboitées ?
Les citadins ne sont pas habitués à la neige et les municipalités n’ont plus. Résultat, que l’on soit conducteur ou piéton, la neige est perçue comme un
problème.
Ah, il est bien loin le temps de l’enfance et de la joie de la neige. Quel dommage.