Je m'explique, je persiste et je signe

Certains ne comprendront pas ma réaction à la lecture de l’article paru ce jour dans le parisien (cliquez sur l'image pour pouvoir le lire). Je tiens donc à expliquer ma position. Je ne suis pas contre le fait d’aider des communes étrangères tant que le projet est concret, factuel et que cela sert à la population. Aujourd’hui il s’agit d’une véritable escroquerie intellectuelle qui est organisée.

La commune de Bembéréké est une commune rurale alors qu’à Noisiel, les seuls champs visibles sont ceux de béton. Bembéréké est une commune étendue sur 3 348 km2 alors que Noisiel ne s’étend même pas sur 5 km2. Est-il sérieux de croire que la municipalité peut donner des conseils sur la décentralisation des services à la population ? 

Enfin, le maire de Bembéréké cherche à trouver des solutions pour récupérer les impôts dus par ces concitoyens alors que les communes françaises ne font que s’en remettre au Trésor Public pour récupérer l’argent. D’ailleurs, il n’a été prévu aucune visite ou rencontre avec cet organisme. 

Au final, il y aura ce soir un accord de signer histoire de justifier les deux voyages (celui au Bénin d’une délégation d’élus noisiéliens et celui qui est le sujet de l’article de presse), mais tout cette argent dépensé pour des visites, des réceptions aurait pu servir à payer la rénovation du centre médical dévasté par les inondations à Bembéréké, à électrifier des bâtiments via des panneaux photovoltaïques ou encore à payer des vaccins contre le Paludisme qui provoque énormément de morts dans le pays.