Noisiel et l’intercommunalité

Nous avons choisi de boycotter la commission plénière, non ouverte au public, qui se tiendra ce soir au sujet de l’avenir de l’intercommunalité. Nous souhaitons vous expliquer les raisons qui nous ont conduites à ce geste symbolique. Si la question de l’intercommunalité peut sembler lointaine du quotidien, elle est en réalité très proche.

Imaginons, que demain, l’intercommunalité dispose du droit d’urbanisme, de construction de logements. A chaque fois qu’une ville sera densifiée, le maire concerné s’en lavera les mains en nous ressortant la complainte habituelle : « ce n’est pas moi, c’est l’intercommunalité ». Je tiens au passage à rappeler que l’intercommunalité est dirigée sur le Val Maubuée par la même tendance que la ville de Noisiel et que les représentants de notre commune ne sont pas les moins nombreux, ni les moins écoutés.

Lors du dernier conseil municipal, nous avons souhaité que les Noisiéliens soient consultés, soient écoutés avant que le conseil syndical et le conseil municipal ne s’expriment sur le sujet. Mais cela ne semble pas être dans les habitudes de la municipalité et nous a donc été refusé. Seuls les élus doivent pouvoir se positionner sur le rôle de l’intercommunalité et celui de la mairie d’après les élus majoritaires. C’est un choix que nous ne comprenons évidemment pas.

Si j’aimais la polémique, je dirai que la municipalité ait prête à écouter les habitants pour choisir la tête de gondole socialiste pour l’élection présidentielle mais dès qu’il s’agit d’un sujet du quotidien, elle omet de prendre leur avis.

De base ce qui est caché semble tendancieux. Il est vraiment dommage, qu'une fois de plus, des décideurs politiques ne soient pas transparants vis-à-vis des habitants !

Comments

[Pierre Tebaldini]

La décision a été prise au SAN. Nous avons juste à dire oui ou non. Nous avons fait des propositions pour associer la population, elles n'ont pas été entendus. Nous prenons acte. Maintenant, il
nous a paru normal de marquer symboliquement notre déception de voir qu'une fois de plus la population a été mise à l'écart de l'avenir de la ville.

[berthel]

la politique de la chaise vide n'a jamais été l meilleure solution, en quelque sorte on approuve le projet ou sinon on a rien a proposer.